Orages

Celui d’hier était impressionnant : dans ce brouhaha des vents et des grondements le déplacement des pluies se lisait comme une évidence…
Et puis des écorces qui s’arrachent des érables et des pins, des gouttes de pluies annonciatrices et la foudre qui coupe en deux le noir des nuages et s’écroule au sol dans un fatras de grondements sans fin et qui ralentit la course du chien qui relève la tête et questionne le ciel.
Laisser le troupeau se protéger, prendre le chien contre soi et s’agenouiller…

Notes écrites dans les vents contraires